Des libertez de l’ Eglise Gallicane sous la seconde famille de nos Roys.
CHAPITRE VIII.
*Estant la grandeur du Pape telle que j’ ay cy-dessus discouruë, & infiniment respectee en ce qui dependoit de la foy, pour la grande religion qui tousjours avoit reluy dedans Rome, cela fut cause que Pepin qui avoit la force de France en ses mains desirant faire tomber la Couronne en sa famille, eut recours au Pape de Rome, (ainsi que j’ ay deduit en un autre chapitre) par lequel il fut proclamé Roy de France, & apres son decez Charles son fils fut aussi couronné Empereur. Tellement que de là en avant les Papes commencerent de s’ accroistre dedans ce Royaume, en prerogative & grandeur d’ une autre façon qu’ auparavant. Car plus d’ authorité leur donnoit-on, & plus l’ on confirmoit la Royauté de nouvel adjugee à ceste seconde famille, à la confusion de la premiere. Et lors commencerent aussi de prendre tiltres plus hauts. Parce que tout ainsi que du commencement, ils avoient esté seulement appellez Evesques de Rome, puis Papes: aussi dés lors en avant on commença de les appeller, tantost Apostoles, tantost Apostolics, sans autre suitte de paroles: & eux mesmes quand ils parloient de leurs actions, avoient accoustumé d’ user de ceste maniere de parler. Nostre Apostolat ordonne telle, ou telle chose. Outre que cela se remarque fort souvent dans l’ ancienneté, il n’ y a lieu toutesfois qui soit plus digne d’ être noté que de Rheginon Abbé, qui estoit sur la fin de ceste lignee, vers le regne de Charles le Simple. Cestuy au premier livre de son Histoire, où il parle sommairement de la premiere famille de noz Roys, n’ a autre mot dans la plume que celuy de Pape quand il parle du siege de Rome: mais quand au deuxiesme, il descend à la lignee de Pepin, tout aussi tost commence-il d’ appeller le Pape ores Apostole, ores Apostolic, & sur tout n’ use jamais du mot de Pape, qu’ il ne l’ appelle Pape universel, voire que quelques Evesques ne rendans honneur condigne au Siege de Rome, dit qu’ ils blasphemoyent contre le Pape: & encores que ce changement de style procede plus en cest Autheur d’ une simplicité Monachale, que de discours: si est-ce que de ceste simplicité nous pouvons recueillir la verité de l’ Histoire. Ayant Rheginon escrit de ceste façon selon le moins, ou le plus d’ authorité qu’ il voyoit avoir esté prise par les Papes, selon la diversité des temps & saisons.
Or combien que l’ authorité du sainct Siege Apostolic fut lors tres-grande, si ne faut-il estimer que pour cela s’ esvanouist l’ ancien usage de noz Concils, ny par consequent de noz privileges, ains furent diversement tenus soubz Pepin, Charlemaigne, & Louys le Debonnaire, sans en rien changer la forme qui avoit esté suyvie soubz noz premiers Roys, voire de plus grande efficace en plusieurs articles. Car entre autres choses il fut celebré un Concil à Verdun, pour la reformation de toutes les Eglises de France, & d’ Allemaigne, par lequel en reprenant les arrhemens des anciens Peres, il fut ordonné qu’ il n’ y avroit en une Eglise qu’ un Evesque: que les Evesques obeiroient aux Metropolitains, que l’ Evesque avroit toute Jurisdiction sur son Clergé, tant regulier que seculier: Que deux fois l’ an on tiendroit Concil en France, les premiers jours de Mars & d’ Octobre, en telle ville qu’ il plairoit au Roy: Que les Monasteres tant d’ hommes que de femmes vivroient selon les reigles de leurs ordres, & s’ ils refusoyent de ce faire, que l’ animadversion en demoureroit par devers l’ Evesque, & par appel par devant les Metropolitains, que le Roy entendoit constituer dessus les Provinces: Que les differends, qui pourroient sourdre entre le Metropolitain & l’ Evesque, seroient vuidez par la decision d’ un Concil: Qu’ une Abbesse n’ avroit qu’ une Abbaye, & defense à elle de sortir sinon par necessité, & encores avecq’ le congé de son Evesque. Que l’ excommunié ne pourroit entrer dedans l’ Eglise, ny manger, ny boire avec un autre Chrestien, ny le saluër, ou approcher de luy pour prier Dieu qu’ il ne se fust premierement reconcilié avecq’ son Evesque. Et si dedans certain temps il ne se mettoit en devoir de faire lever les censures Ecclesiastiques, que l’ on implorast le bras seculier encontre luy.
En ce Concil general passerent plusieurs autres articles notables, esquels n’ est faite mention des Papes, non plus qu’ en ceux qui furent tenus soubz Charlemagne, & Louys le Debonnaire, és villes de Paris, Compostelle, Strasbourg, Arles, Aix, Majence, Tours, Chalon, & autres situees, part en la France, part en Allemaigne, & Espaigne, lesquelles estoient souz la domination de ces deux Roys, & Empereurs. Et par especial est fait grand estat de cinq Concils, qui furent celebrez soubz Charlemaigne. Concilia quinque iussu eius (dit Rheginon, & apres luy Adon de Vienne) super statum Ecclesiarum per totam Galliam ab Episcopis celebrata sunt. Quorum unum Maguntia, alterum Rhemis, tertium Turonis, quartum *Cabilonis, quintum Arebate, congregatum est: & constitutiones, quae in singulis falta sunt, ab Imperatore sunt confirmata, quos qui nosse voluerit, in supradictis civitatibus investire poterit, quanquam & earum exemplaria in archivo Palatii habeantur.
Les Evesques (dit-il) par le commandement de l’ Empereur assemblerent cinq Concils parmy la Gaule, dont l’ un fut à Majence, l’ autre à Rheims, le tiers à Tours, le quart à Chalon, & le cinquiesme à Arles. Et toutes les constitutions qui furent faictes en chaque Concil, furent confirmees par l’ Empereur: desquelles qui voudra avoir plus certaine information, il les pourra trouver en icelles villes, combien qu’ il y en ait autant és archifs & thresor du Palais. Passage merveilleusement recommandable, pour montrer que non seulement la police Ecclesiastique de France s’ assoit en ce temps là par noz Concils, mais aussi que l’ on y requeroit l’ authorité du Prince, tant pour l’ ouverture, que confirmation d’ iceux: Tout ainsi que pour le jourd’huy l’ emologation d’ une Cour de Parlement: Chose qu’ il ne faut pas trouver estrange. Car aussi est-ce la verité que ces Concils, recognoissans prendre authorité par noz Roys, determinoient indifferemment ce qui concernoit tant la police seculiere, que Ecclesiastique. Qui fut à mon jugement cause que le mesme Rheginon, que j’ ay cy dessus allegué, confond les mots de Synodus, & Placitum, combien que celuy-là fut seulement destiné pour les Ecclesiastiques, & cestuy pour les Seculieres. De là est pareillement venu qu’ Ansegise Evesque reduisant par escrit les anciennes constitutions de Charlemaigne, & Louys le Debonnaire son fils, mesle & le spirituel; & le temporel dans icelles, le tout par un entrelas de puissance, a fin que tout ainsi que noz Prelats, par la tolerance, ou permission de noz Roys, jectoient l’ œil quelquefois sur le reglement de la police seculiere, comme si ell’ eust esté de leur fonds: aussi le Roy par le consentement general de tous les Prelats se donnoit Loy sur toutes les deux. Car il ne faut faire aucune doute que noz Roys n’ eussent adoncques cognoissance de la discipline de leur Clergé. Et c’ est aussi ce que nous enseigne Aimoïn au cinquiesme de son Histoire, quand il dict, que le Debonnaire fit publier un livre concernant la discipline Ecclesiastique. Ce dont cest autheur pouvoit seurement parler, d’ autant qu’ il estoit de ce mesme temps. Or dans ces Loix de Charlemaigne, & Louys, vous y pourrez recognoistre une infinité de sainctes constitutions, dignes de la grandeur de noz Roys. De quelle marque sont celles-cy. Qu’ il ne fust loisible à un Evesque de promouvoir à l’ ordre Ecclesiastic un Esclave, sans le gré & consentement de son maistre: Que les Vierges que lon vouloit faire Religieuses ne fissent profession qu’ elles n’ eussent attainct le vingt-cinquiesme an de leur aage: Que nul ne fust faict Prestre, qu’ il n’ eust trente ans passez, & accomplis: & que pareillement il n’ eust esté bien & deuëment examiné: Injonction aux Prestres, c’ est à dire aux Curez, de donner à entendre au menu peuple l’ Oraison Dominicale, a fin qu’ en priant Dieu, il sceust ce qu’ il luy demandoit: Que les Evesques fussent éleuz par le Clergé & le peuple: & les Abbez par les Religieux: Commandement aux Evesques d’ annoncer la saincte parole de Dieu à leur peuple: defenses de recevoir les enfans Religieux, ou Religieuses sans l’ expres consentement de leurs peres: Que les hommes de franche condition ne peussent prendre clericature de l’ Evesque sans prealable permission du Roy: & ce pour autant qu’ il avoit entendu que plusieurs prenoient ceste qualité, non tant par devotion qu’ ils eussent à Dieu, que pour s’ exempter des charges seculieres qu’ il leur convenoit supporter pour le service du Roy? Que chaque Seigneur fust tenu de nourrir ses mendians invalides sur sa terre & seigneurie, sans permettre qu’ ils vaguassent ailleurs: Que les Eglises servissent à tous de franchise: De ne publier legerement, & sans grande cause des censures Ecclesiastiques: De n’ ensevelir les morts dedans les Eglises, ains seulement aux Cimetieres: Que les Evesques donnassent ordre d’ avoir escholes publiques en leurs dioceses pour l’ instruction des enfans aux bonnes lettres. Defenses d’ aliener le bien de l’ Eglise, & aux Tabellions d’ en recevoir les contracts, sur peine de bannissement: Que les dismes fussent conservees aux Eglises: Et plusieurs autres ordonnances de mesme subject que je passe pour briefueté souz silence, par lesquelles vous pourrez voir que ce n’ est de ceste heure que noz Roys sont en possession d’ avoir l’ œil, & intendance sur la police Ecclesiastique.
Toutesfois les affaires de la France ne demourerent pas longuement en cest estat souz ceste famille. Car tout ainsi que toutes choses violentes ne sont jamais de duree, aussi ceste famille estant en peu de temps arrivee en une extremité de grandeur, elle esprouva souz trois Roys, trois aages, sa jeunesse souz Pepin, sa virilité souz Charlemaigne, & sa vieillesse souz Louys le Debonnaire. Car tous ceux qui leur succederent, ne firent, à mon jugement que radoter, ainsi que nous voyons quelques uns par leur aage decrepit tomber au rang d’ enfance. Ce ne furent que partialitez, que divisions, tantost entre les freres, tantost entre les cousins, puis avecq’ leurs propres subjects, jusques à ce que pour closture de ces tragiques spectacles, ils descheurent en fin totalement de leur Estat, par la promotion de Hugues Capet, soubz la lignee duquel on establit une nouvelle forme de Republique. Pendant lesquelles divisions le Pape qui par la confederation qu’ il avoit faite avecq’ les trois premiers Roys, communiquoit fort souvent avecq’ les François, se donna plusieurs grandes authoritez sur noz Roys, auparavant incogneuës: & encores dessus noz Prelats, lesquels mesmement tournans en abus les Concils anciens de la France, & ce qui estoit de devotion, s’ oublierent tant que pour gratifier à l’ ambition detestable des enfans Louys le Debonnaire qui ne feit jamais faute aux siens que par une trop grande simplicité, que nous avons couvert du mot de Debonnaireté) feirent un Concil à Lyon, quelques uns disent à Soissons, où ils excommunierent leur Roy, & le declarerent incapable, & indigne tant de l’ Empire, que du Royaume, permettans à ses enfans de s’ en emparer. Ce qui fut apres cher vendu à noz Ecclesiastics. Parce que depuis cest ambitieux Concil, je ne voy plus gueres en usage ceste dignité ancienne de Concils, ou par une juste vengeance de Dieu, pour avoir ainsi temerairement abusé de leur authorité au prejudice de leur Roy, ou bien que les Roys mesmes faicts sages par cest exemple, en voulussent retrancher l’ authorité & l’ usage. Car combien que l’ on celebrast puis apres quelques Concils, si ne furent ils de telle efficace que les anciens. Quoy que foit, depuis ce temps là les Papes gaignerent grande puissance dessus nos Prelats, & au lieu où auparavant quelques uns d’ entre eux affligez s’ estoient retirez en la ville de Rome comme en une ressource de leurs afflictions pour en tirer quelque honneste support, & ayde, ainsi que firent Maxime, Brice, Salon, Sagitaire, Urcissin, on commença de là en avant d’ abreger ce mot, & d’ une ressource en faire un ressort, & appeller au Pape des torts & griefs, que les Ecclesiastics pretendoient leur avoir esté faits par leurs confreres. Pareillement le Pape eut souvent des Legats en France, qui s’ en faisoient croire. Chose à quoy la porte fut d’ autant plus aisec à ouvrir qu’ avecq’ l’ ambition s’ estoit en ce temps là logee l’ ignorance chez nous. Car Rheginon nous tesmoigne que deux Legats du Pape estans retournez de France à Rome, rapporterent au Pape Nicolas premier, que jamais ils n’ avoient trouvé tant d’ asnerie, que celle qui estoit lors en nostre Eglise: n’ y ayant un tout seul Prelat qui fust sainement nourry aux constitutions Canoniques. Au contraire à peine que Rome eut jamais un Pape de plus grand sens que Nicolas (je n’ en excepteray ny Leon premier, ny S. Gregoire) en ce mesmement qui appartenoit à l’ accroissement du siege de Rome. J’ ay dit en quelque autre endroict qu’ entre tous les Papes, il y en eut trois, ausquels la Papauté estoit grandement redeuable, qui furent premiers de leurs noms, Leon, Gregoire, & Nicolas, dont les deux premiers furent par la posterité surnommez les Grands. Leon comme grand Prelat qu’ il estoit, pour le respect qu’ on luy portoit, fut le premier de tous les Papes qui receut le titre d’ Universel au Concil de Chalcedoine, par ceux qui presenterent requestes. Et ores que Gregoire premier combatist fortement contre ce tiltre, craignant que le Patriarche de Constantinople ne le prist, & que par ce moyen il ne se voulust prevaloir d’ un degré dessus l’ Eglise de Rome, comme celuy qui avoit quelque faveur pres de l’ Empereur Maurice: si est-ce que ce grand & sage Prelat Romain couvoit ceste mesme grandeur dans sa poictrine, comme j’ ay deduit ailleurs, mesmes qu’ en l’ une de ses Epistres il soustient que le Constantinopolitain estoit subject au Pape de Rome. Toutesfois ce procez, qui sembloit estre pendu au croc, fut bravement, & hardiment jugé par Nicolas premier, escrivant tant à Michel Empereur de Constantinople, qu’ à Phocius Patriarche pour la defence d’ Ignace, qu’ il jugeoit avoir esté soubs un Concil feint, & simulé mal exterminé de son siege. Car il leur monstre par vifves raisons que le sainct siege Apostolic estably dedans Rome, ville par les anciens nommee Eternelle, tenoit ses privileges, non par emprunt d’ un Concil de Constantinople, ou de Chalcedoine, ains en proprieté de Dieu, & de la saincte Escriture. Partant qu’ il n’ estoit en la puissance d’ aucun Prince terrien de les deraciner. Qu’ à S. Pierre, duquel luy, & les Papes estoient vicaires, avoit esté baillee puissance de par Dieu universellement sur toutes les Eglises du monde, & que le seul mot de l’ Eglise Romaine contenoit ce que ce grand seigneur vouloit être compris sous le nom de toutes les Eglises, desquelles pour ceste cause luy appartenoit avoir le soin. Qu’ il n’ y avoit en tout cest Univers, auctorité quelle qu’ elle fust, qui se peust parangonner à l’ Apostolique, & que ce qui s’ estoit passé par jugement, ne pouvoit être en aucune façon retracté. Que les anciens Canons avoient voulu que de tous les Climats du monde on peut appeller au sainct Siege de Rome, mais que nul ne pouvoit appeller de luy. Et adjoustoit puis apres, que nulle reigle, nulle coustume n’ enseignoit que l’ on peust sans l’ expres consentement du Pape anuller une sentence par luy donnee. Bien la pouvoit-il luy mesmes reformer selon l’ exigence des affaires. Que de toute ancienneté les Papes estoient en possession de ceste grandeur dés le bers mesme de nostre Eglise. Qu’ ainsi Victor, qui n’ estoit grandement eslongné du temps des Apostres, avoit excommunié les quartodecimains de l’ Asie: Que Jules avoit donné assignation à Athanaise, & ses Coevesques de comparoir à Rome par devant luy: A quoy liberalement ils obeirent. Que Felix avoit destitué Acarius de son Evesché de Constantinople: & Agapit condamné Antoine Evesque du mesme lieu. Pour ces causes, que ce qui estoit ordonné par le S. Siege de Rome de son propre mouvement, & puissance absolue, ne pouvoit être revoqué en doute, quelque coustume à ce contraire que l’ ignorance du temps eust apportee.
Plusieurs autres raisons alleguoit ce grand prelat, authorisees de maints exemples, dont ores que les aucuns peussent recevoir quelque contredit pour l’ histoire seulement, si est-ce que qui lira ces discours, il les trouvera pleins de fonds, jugement & entendement, pour le subject qu’ il traitte: & si j’ ay quelque sentiment en ceste affaire, & que l’ on me permette d’ y interposer mon jugement, je croy qu’ à cestuy appartenoit le surnom de Tres-grand, non qu’ il excedast de sens, Leon & Gregoire premiers: mais il en eut autant qu’ eux, tant de naturel que d’ acquis, és choses, où il vouloit donner attainte. Et outre ce il trouva le temps propre, & favorable, pour mettre à execution ses desseins, qui est le poinct qui nous fait paroistre plus grands entre les hommes. Car * faut pas estimer que Pirrhus & Annibal fussent moindres en vaillance, ou conduitte, qu’ Alexandre de Macedoine, ou Jules Cesar: mais lors que les deux premiers heurterent leur fortune contre l’ Estat de Rome, il n’ estoit encores disposé à prendre coup, pour une infinité de raisons, comme il fut du temps de Jules Cesar, & celuy d’ Asie du temps d’ Alexandre. Aussi ne fais-je aucune doute que si Leon ou Gregoire fussent tombez sous le siecle de Nicolas, où les affaires de nostre Eglise estoient en desarroy, ils n’ eussent fait ce que fist Nicolas, & luy en leurs temps ce qu’ ils firent & non plus. Mais puis que cestuy couronna l’ œuvre, tout ainsi que ces trois Papes furent premiers de nom, & d’ effect, aussi penseroy-je faire tort à l’ histoire, si je ne donnois au troisiesme sinon le tiltre de Tres-grand, pour le moins le tiltre de Grand, tout ainsi qu’ on fait aux deux autres.